Les oiseaux des monuments et des parcs et jardins

Les oiseaux qui vivent dans les monuments

Le centre-ville historique, au tissu urbain très serré, ne laisse que très peu de place aux parcs et aux jardins.
Les oiseaux ont trouvé là un ultime refuge : les monuments et les bâtiments.
Leur hauteur et les anfractuosités qu’ils recèlent offrent un gîte de choix pour plusieurs espèces qui s’y reproduisent en toute sécurité.

martinet noir, choucas des tours, effraie des clochers.
  • Le choucas des tours, bruyant corvidé, fréquente les créneaux du Castillet et les platanes aux alentours.
  • L’effraie des clochers appelée aussi « dame blanche » hante les clochers et les tours. On peut la voir, comme un fantôme dans la nuit, survoler le Campo Santo et se poser sur le clocher de la cathédrale.
  • Le faucon crécerelle, perché sur son poste de guet du palais des rois de Majorque, lance des « kiki-ki » d’alarme ou d’avertissement
  • Les martinets noirs et pâles établissent leur nid dans les interstices du Castillet, des tuiles des avant-toits des constructions et profitent de la douceur des soirs d’été pour se poursuivre dans des courses folles, ponctuées de cris stridents.
  • Primitivement oiseau des rochers, devenu aussi le commensal de l’homme vivant à l’intérieur des villes, le rouge-queue noir chante sans cesse au printemps du haut de son perchoir favori : une antenne de télévision.
  • Revenue de ses quartiers d’hiver africains, l’hirondelle de fenêtre maçonne à l’abri d’un avant-toit son nid composé de boue et de brindilles si on lui en laisse la possibilité.

Les oiseaux des parcs et jardins

Les jardins publics, par leur mosaïque arbustive et arborescente, attirent bon nombre d’oiseaux, chaque espèce s’appropriant un espace déterminé appelé niche écologique, selon leur mode d’alimentation ou de reproduction.

chardonneret, rouge-gorge, moineau
  • C’est ainsi que l’on peut observer le pic-vert, qui anime de ses grands « éclats de rire » la cime des arbres du square Bir-Hakeim, la mésange charbonnière, qui installe son nid dans un trou d’arbre et le moineau domestique, beaucoup plus abondant au cours du XIXème siècle, époque durant laquelle il a exploité le crottin de cheval pour son alimentation.
    Sa débrouillardise et son insolence lui ont permis de subsister et de profiter des anfractuosités et des cavités, des bâtiments et des arbres pour construire son nid.
  • La tourterelle turque, confinée autrefois en Asie mineure et au Proche Orient, a colonisé en un peu plus de 30 ans une grande partie de l’Europe. Elle occupe les milieux semi-ouverts et affectionne les conifères pour construire son nid.
  • Fauvette bruyante et dynamique, la fauvette mélanocéphale signale sa présence par une succession de motifs musicaux entrecoupés de sons rocailleux et rauques et dissimule son nid dans la végétation basse des parcs et des jardins.
  • Le chardonneret élégant, le serin cini et le verdier d’Europe peuvent être observés toute l’année.
  • Le rouge-gorge accompagne en hiver la fauvette à tête noire et la mésange bleue.
  • Enfin, le maître incontesté des lieux est le pigeon des villes, qui n’a plus grand chose de commun avec son lointain ancêtre, le pigeon biset.

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