Inauguration de la Maison des Associations Martin Vivès

La Maison des associations des quartiers Saint Gaudérique et Las Cobas était installée dans trois bâtiments préfabriqués vétustes qui nécessitaient une démolition.

La Mairie a donc décidé de construire un bâtiment neuf sur le terrain libre, rue de la Houle,proche de la Mairie de quartier afin d’accueillir les nombreuses associations qui l’utilisent. Dans ce nouveau bâtiment, de 399m², l’entrée principale se fait par la rue de la houle, un cheminement piéton permet également l’accès depuis la Mairie de quartier :
o 4 salles de 60m² chacune avec rangements
o Une salle multi-activité qui pourra être mutualisée
o Une salle aménagée pour des activités douces nécessitant un sol souple
o Une salle aménagée pour accueillir du théâtre et de la danse avec sol souple
o Une salle avec les installations techniques nécessaires au travail du verre et à l’installation d’un four
o Un espace commun de type tisanerie avec point d’eau
o Des sanitaires
o Une terrasse en platelage bois débouchant sur des gradins dominants un espace vert boisé.
o Réhabilitation du milieu environnemental, plantations pour préserver la faune locale, réfection des clôtures et création de gradins végétalisés.

A ce jour, 17 associations interviennent dans ces locaux pour des activités très diverses verre, mosaïque, modelage, couture, thaï chi, etc...

Maître d’oeuvre : BAU Architectes

FINANCEMENTS
État (Dotation Politique de la ville) : 300 000 €
Perpignan Méditerranée Métropole : 298 325 €
Ville de Perpignan : 621 675 €

Martin Vivès (25 mai 1905 - 25 décembre 1991)
Peintre roussillonnais, résistant, conservateur du musée des Beaux-Arts de Perpignan.

Élève de José Morell Macia en 1921 à Perpignan, il entre ensuite à l'école de la Llotja de Barcelone en 1922, puis à l'école Gauthier de Bordeaux en 1923. Il sera influencé par la peinture cézannienne, héritage qu'il affirme avec humilité « Cézanne mon maître, j'ai ignoré pendant longtemps que je cherchais ce qu'il a trouvé ». Il fut l'ami d'Antoni Clavé, a régulièrement rencontré Raoul Dufy et a été l'une des rares personnalités à assister à l'enterrement d'Aristide Maillol. Peintre sans concession, il est resté hors des modes, a refusé de se plier au goût du marché parisien et donc de « faire carrière à Paris » mais sa peinture connaît rapidement un fort succès. Profondément attaché à la terre catalane, il en a peint les paysages, les scènes de la vie quotidienne, les traditions. L'oeuvre de Martin Vivès est marquée par une double identité : « J'aime, j'ai aimé et j'aimerai toujours quelques très grands peintres, je ne les ai jamais copiés et personne ne me copiera jamais parce que quoique français je n'ai à aucun moment renié mon esprit foncièrement catalan ».